Mes certifications

Mon avis sur les certifications

Alors ce que je vais dire pourra déplaire, mais c'est mon opinion et je la partage avec moi même : les certifications sont un business douteux. 

Les éditeurs de logiciels, les organismes de formation, et les organismes auto-proclamés experts dans divers domaines font croire à des décideurs naïfs, via un marketing habile, que leurs certifications sont un sésame pour la réussite de leurs projets. Mais bien sur c'est un leurre. On peur échoer avec et réussir sans.

C'est un peu la même histoire que la multiplication des normes dans divers domaines de l'industrie : ça sert juste à générer de l'activité économique mais ça n'apporte pas grand chose, et ça peut même se montrer contre-productif.

N'étant pas Don Quichotte, j'en ai néanmoins passées quelques unes à l'occasion, et je continue parfois à en passer, quand c'est gratuit et que ça ne représente pas une charge de travail démesurée.

Par ailleurs, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Certaines certifications sont vraiment intéressantes et garantes d'un niveau de maitrise de la part de leurs titulaires.

Je lit des documentions techniques en Anglais depuis des années, je n'ai donc pas trop de souci de ce côté là. 

Il m'arrive assedz régulièrement de produire de la documentation ou d'échanger sur des forums, ou des sites spécialisés, dans la langue de Shakespeare.

Mais à l'oral ça se complique, je manque sérieusement de pratique même si en tendant l'oreille avec quelqu'un qui n'a pas un accent trop prononcé et qui fait quelques efforts, j'arrive à tenir des discussions. 

Bref, à mon grand dam, car ça m'a fermé l'accès à des postes très intéressants, je ne pense pas être capable aujourd'hui de travailler au quotidien dans un environnement totalement anglophone.

ITIL est un standard de fait largement adopté dans les DSI, opérant dans le domaine de l'organisation et de la gouvernance.

Je n'envisage pas de me spécialiser dans le domaine du consulting autour du conseil en organisation des DSI, bien que ce soit un sujet riche et passionnant. Pour autant, il m'est apparu intéressant de passer cette certification car je suis régulièrement amené à dialoguer avec des DSI ou des responsables (des études, de l'exploitation ...). Et comprendre ITIL qui est très généralement la base de leur fonctionnement permet de collaborer plus efficacement. 

Maîtriser le vocabulaire et les concepts clés permet donc de mieux comprendre l'organisation interne de mes clients, leurs préoccupations et contraintes.

J'envisage de prolonger et d'approfondir en particulier la phase "Service operation" car c'est le sujet sur lequel ITIL a impacté en premier et le plus fortement les organisation informatiques (cette phase couvre notamment tout ce qui à trait à l'exploitation et la supervision), voire la phase "Service Transition" essentiellement pour les processus de mise en production. Je vais me procurer les bons ouvrages et lire ça, mais je ne sais pas si je passerais les certifications : c'est long et très coûteux.

Bien que je travaille dans le secteur du web depuis très longtemps, j'ai longtemps été un cancre en technologies front-end : HTML, CSS et dans une moindre mesure Javascript. 

D'une part mon expertise était focalisée sur la partie back-end, bien plus intéressante de mon point de vue, et d'autre part je m'appuyais sur des spécialistes en la matière, mon employeur disposant d'une agence web interne.

Mais je me suis néanmoins formé à HTML 5 et CSS 3, en droite ligne avec mon objectif général de transversalité. Je me suis notamment appuyé sur un MOOC dispensé par OpenClassRooms et qui s'achève par la délivrance d'un certificat. C'est gratuit, autant ne pas s'en priver. 

Le SEO a toujours été un sujet assez mystique, sur lequel je préfère m'appuyer sur des spécialistes. J'ai cependant cherché à en savoir plus grâce à cet autre MOOC OpenClassRooms. 

Bon, ca ne fait pas de moi un spécialiste de ce sujet très particulier mais j'ai mis à jour mes connaissances sur le sujet et ça m'ouvre des horizons. 

Dans le cadre des mes activités professionnelles, j'ai envisagé l'opportunité de développer une nouvelle branche d'activité dans ma société, autour de l'intégration d'une solution de BPM, en l’occurrence le Français BonitaSoft

Dans cette optique, j'ai fait former quelques ingénieurs et analystes, et j'ai profité de l'occasion pour me faire certifier. 

La démarche n'a pas aboutie pour diverses raisons mais j'ai au moins approfondi ma connaissance de ce domaine très particulier (et très intéressant, notamment en terme d'architecture globale du SI à mettre en place).

L'informatique n'échappe pas aux effets de mode. 

Il y a quelques années, c'était CMMI un cadre méthodologique assez rigide à visée très prédictive. Alors CMMI c'est très bien dans l'absolu mais c'est comme tout, ça a ses limites, ça ne convient pas à tous les projets, et il ne faut pas débrancher son cerveau quand on le met en oeuvre.

Puis, en réaction à CMMI et à toutes les méthodologies basées sur ce cadre, on a eu la "révolution" agile. Je mets révolution entre guillemet car en fait tout ça n'a rien de nouveau : des petits malins ont juste redécouvert un ensemble de bonnes pratiques, un peu de folklore autour de ça, du bon marketing et ça devient le business juteux pour quelques années. Mais comme tout, ça a ses limites, c'est adapté à certains projets et pas à d'autres (attention, j'adore l'agilité, c'est tout le folklore et le marketing sur le sujet qui m'agacent).

.

 Il y eu une époque pas si lointaine, ou on a cru qu'on allait pouvoir se passer des "nouvelles" technologies bien moisies que représentaient le trio infernal HTML, CSS et JS, pour la réalisation d'applications métier en particulier. 

On a vu apparaître des alternatives crédibles à base de plugin : SilverLight chez Microsoft, Flex une extension de Flash chez Adobe, JavaFX pointait le nez timidement chez Sun. 

Puis les nouveaux devices sont passés par là, des frameworks JS ont permis de pallier en bonne partie aux défauts du javascript, et HTML5/CSS3 sont enfin arrivés et ont rapidement été supportés. La suite tout le monde la connait.

Bref, à cette époque on misait beaucoup sur Flex et les outils associés (outils de dev, backend évolué LCDS) d'Adobe. 

J'en étais.